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9 août 1997
Nu comme un astre, je cherchais la vie à travers bois et viande.
Le soleil suintait comme du plomb à travers mon crâne, brûlant tout sur son médiocre et tonitruant chemin.
La cervelle fondue en moins, le vent continuait à cracher sa vertigineuse musique entre les oreilles et la grumeleuse et lente lumière de granit ne court pas assez vite pour cramer la vilaine âme qui joue dans mes yeux.
Mais rien sur son passage ne peut prétendre être le même et si je suis petit, mon ombre, elle, est grande.
Et lourde, son poids immaculé voyage en parallèle.
Ecrasée par la puanteur du jaune, la magie s'évapore et religieusement, la fade vérité s'incruste comme la crasse sous les ongles.
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