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10 septembre 1997
La mort dont j'ai besoin n'est pas encore inscrite dans le sang tordu du temps qui ne passe pas. Elle court librement à travers les champs du possible et ne s'arrêtera qu'avec une lumière détergente qui ne cesse de se répéter.
En déroute vers d'anciennes banalités, elle creuse son chemin à travers le bois isotopique de la vie en travers. La course vers nulle part bat toujours son plein et rien ne pourra fléchir l'incorrigible effort dont nous souffrons.
Ainsi, notre vilain destin cramponné dans le dos, nous pouvons vomir nos maigres vies factices et ramper à rebrousse-viande dans le froid désir de mordre à plein vent l'ultime et acide vérité qui lubriquement nous dévore.
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