• 19 juin 1997

    Une fois franchi le fragile et trop humain barrage de la chair, l'esprit plus ou moins malsain peut égoïstement se répandre dans toute son illégitime venimosité.
    Arides sont ses sinueux chemins et plus d'un meurt sans rien au bout. Graduellement, le degré de pourriture s'envole vers des cieux de plus en plus bas pour atteindre des sommets inavoués où personne n'ira jamais.
    Et dans cet errement de viande perdue, rien ne nous guide sinon quelques rumeurs s'échappant de derrière un rideau opaque et agité, tenture sanglante qui donne forme à la vague obscurité qui s'écoule malhonnêtement le long d'elle-même.

    Pitoyable condition humaine qui n'est qu'un souffle rance.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :